Le président destitué du Honduras Manuel Zelaya s'est envolé dimanche de l'aéroport de Washington avec l'intention de rentrer dans son pays malgré l'ordre donné à l'armée d'empêcher l'atterrissage de son avion. Lire la suite l'article Articles liés
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Discussion: Transports
Manuel Zelaya est monté à bord d'un petit avion vénézuélien qui a décollé de l'aéroport Dulles de Washington à destination de Tegucigalpa, la capitale du Honduras. Il était accompagné de plusieurs ambassadeurs et du président de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le gouvernement civil intérimaire mis en place après le coup d'Etat avalisé par le Parlement et la Cour suprême du Honduras a ordonné à l'armée d'empêcher l'atterrissage de l'avion de M. Zelaya ou de tout autre appareil non identifié.
En outre, les nouveaux dirigeants honduriens ont prévenu qu'un mandat d'arrêt attendait Manuel Zelaya s'il s'avisait de rentrer au Honduras après avoir été expulsé de son propre pays le 28 juin par l'armée.
En signe de soutien au président destitué, d'autres avions devaient quitter séparément Washington et suivre l'appareil de M. Zelaya pour voir ce qui se passerait dans le ciel une fois dans l'espace aérien du Honduras.
Ces avions, qui transportent plusieurs présidents d'Amérique latine ainsi que le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), décideront de leur lieu d'atterrissage en fonction des événements. S'ils ne peuvent se poser à Tegucigalpa, ils se rendront probablement au Salvador voisin.
Dans la capitale hondurienne, des milliers de manifestants se dirigeaient vers l'aéroport de Tegucigalpa pour assister au bras de fer entre les forces de sécurité et l'avion présidentiel. Des hélicoptères de la police survolaient les lieux et des soldats gardaient l'enceinte aéroportuaire. AP
Dimanche 5 juillet, 22h22
AP
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Le gouvernement civil intérimaire mis en place après le coup d'Etat avalisé par le Parlement et la Cour suprême du Honduras a ordonné à l'armée d'empêcher l'atterrissage de l'avion de M. Zelaya ou de tout autre appareil non identifié.
En outre, les nouveaux dirigeants honduriens ont prévenu qu'un mandat d'arrêt attendait Manuel Zelaya s'il s'avisait de rentrer au Honduras après avoir été expulsé de son propre pays le 28 juin par l'armée.
En signe de soutien au président destitué, d'autres avions devaient quitter séparément Washington et suivre l'appareil de M. Zelaya pour voir ce qui se passerait dans le ciel une fois dans l'espace aérien du Honduras.
Ces avions, qui transportent plusieurs présidents d'Amérique latine ainsi que le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), décideront de leur lieu d'atterrissage en fonction des événements. S'ils ne peuvent se poser à Tegucigalpa, ils se rendront probablement au Salvador voisin.
Dans la capitale hondurienne, des milliers de manifestants se dirigeaient vers l'aéroport de Tegucigalpa pour assister au bras de fer entre les forces de sécurité et l'avion présidentiel. Des hélicoptères de la police survolaient les lieux et des soldats gardaient l'enceinte aéroportuaire. AP