Connexion    
ntilde
le président du congrès va remplacer Zelaya. Seul Zelaya est parti, sa famille est toujours au Honduras.
Acrerune | 6/28/2009
la main mise de Chavez n'a pas plus aux militaires honduriens

L'avion est de retour au Honduras après avoir déposé Zelaya au Costa Rica. Il est considéré comme invité du CR après avoir été expulsé du Honduras. Il se trouve dans de bonnes conditions de santé et parlera d'ici une demi heure, avant de se retirer dans un hôtel de San José.
Acrerune | 6/28/2009
je copie colle ce que je peux lire, pardon pour les doublons!!

Le président du Honduras arrêté par l'armée
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.06.09 | 15h33 • Mis à jour le 28.06.09 | 17h23

es militaires ont arrêté à l'aube le président du Honduras, Manuel Zelaya, qui était sur le point d'organiser ce dimanche 28 juin une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême, a annoncé son secrétaire Enrique Reine à des médias locaux. Selon la chaîne d'information latino-américaine Telesur, dont le siège se trouve à Caracas (Venezuela), il aurait été conduit au Costa Rica.

"Des militaires sont allés chercher le président à son domicile pour le conduire à la base de l'armée de l'air. Nous sommes en train de rédiger une protestation", a déclaré le secrétaire. Selon plusieurs témoins, des soldats honduriens encerclaient dimanche le palais présidentiel à Tegucipalpa. Deux cents soldats en tenue de combat ont pris position autour du palais et d'autres continuent d'arriver, selon les témoins.

Le chef de l'Etat avait décidé d'organiser ce dimanche une consultation populaire pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat le 29 novembre. Il avait maintenu ce référendum malgré l'opposition de l'armée, du parlement et de la Cour suprême, qui avait jugé ce vote illégal. Selon des médias locaux, les urnes installées pour la consultation populaire ont disparu à l'aube dans plusieurs bureaux de vote.

"COUP D'ÉTAT"

Un climat de crise politique régnait dans le pays depuis le milieu de semaine, M. Zelaya ayant lui-même forcé jeudi l'entrée d'une base militaire pour récupérer les urnes qui y étaient entreposées (voir aussi le porte-folio : "Le président du Honduras force l'entrée d'une base militaire"). La veille, M. Zelaya avait limogé le chef d'état-major général, le général Romeo Vasquez, devant le refus des militaires de distribuer le matériel de vote.

L'Union européenne a condamné dimanche l'arrestation par les forces armées du président du Honduras, Manuel Zelaya, et réclamé sa libération "immédiate", a annoncé la présidence tchèque de l'UE. Participant également à une réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE, le ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a condamné "ce coup d'Etat".

Le président socialiste du Venezuela, Hugo Chavez, et celui de Bolivie, Evo Morales, ont tous deux dénoncé dans les mêmes termes le "coup d'Etat" dont a été victime Manuel Zelaya. Elu président en janvier 2006, M. Zelaya avait opéré un net virage à gauche et s'était rapproché des dirigeants de gauche antilibéraux de la région.
Acrerune | 6/28/2009
Connectez-vous pour commenter.
KarmaOS